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Le bonheur, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie - Sénèque

Sérotonine et dopamine : notre bonheur vu par la science...

dopamine, serotonine

Je lisais récemment un article intéressant de Stéphanie Benz, intitulé "neurosciences: la chimie du bien être". Il rejoint finalement ce que j'ai pu expérimenter et apprendre via les différents enseignements que j'ai reçus, sur des plans plus philosophiques et spirituels. Il était ainsi expliqué dans cet article que les neurosciences viennent aujourd'hui confirmer que "donner plutôt que recevoir, se contenter de peu, vivre pleinement l'instant présent, cultiver l'amitié autour de soi" serait la voie royale vers le bonheur.

Ces comportements participent en effet à la production de sérotonine, un neurotransmetteur essentiel à la régulation de notre humeur et à notre bonheur, à l'inverse de la dopamine -également indispensable à notre survie, mais plutôt lié au plaisir immédiat et au "circuit de la récompense".

Mais prenons un temps pour présenter les protagonistes :

La Sérotonine : le régulateur de notre humeur

La sérotonine est bien connue pour être impliquée dans les phénomènes de dépression.

Elle est produite lorsque nous nous sentons reconnus à notre juste valeur, lorsque notre estime de nous-même est bonne. Nous nous sentons alors sereins et optimistes. Un manque de sérotonine favorise à contrario irritabilité et impulsivité.

Comme l’endorphine, la sécrétion de sérotonine est facilitée par l’activité physique et l’exposition au soleil. Apprécier nos réussites à leur juste valeur, le rire et le sourire, les liens sociaux, un entourage positif, une activité artistique, cultiver l'optimisme et une présence consciente à notre présent sont également d'excellents moyens d'augmenter notre production de sérotonine.

La dopamine, pour ressentir une sensation de bien-être

Ce neurotransmetteur commande le système de gratification du cerveau: il gère son niveau de « récompense ». Un compliment nous concernant ou concernant notre travail, la réalisation d’un but (il peut autant s’agir d’un tour du monde que de ranger son bureau) produit une montée de dopamine. La sécrétion de dopamine est provoquée par des situations évaluées comme agréables par notre cerveau et génère un sentiment de plaisir (ce que l’on ressent lorsqu’on mange un morceau de chocolat ou qu’on gagne à un jeu, par exemple).

Le plaisir alors ressenti devient un formidable encouragement à l’action pour atteindre nos objectifs et créer à nouveau cette sensation (d’où un risque de dépendance à la dopamine).

La dopamine nous donne alors envie de faire, d’expérimenter et de relever des défis. A l’inverse, un faible niveau de dopamine se retrouve chez les personnes ayant une tendance à la procrastination ou à manquer d’enthousiasme. En cela, la dopamine est essentielle car sans enthousiasme, il y a peu de vie.

Attention cependant, si la récompense devient notre but premier, elle s'apparente à de l'addiction, à l'image de notre société actuelle, qui nous pousse à une surconsommation de plaisirs immédiats.

Or, plus la dopamine augmente, plus la sérotonine diminue ! EN d'autres termes, plus nous nous focalisons sur une recherche de plaisirs immédiats, plus nous éloignons d'un bonheur profond et stable.

Le bonheur ne se trouve pas dans les plaisirs extérieurs...

C'est là que science et philosophie ou spiritualité se rejoignent. Le véritable bonheur ne peut pas être extérieur à nous, il ne peut se trouver que dans un esprit apaisé et serein. Rien à l'extérieur ne pourra nous apporter de véritable bonheur si notre état d'esprit n'est pas positif. C'est un sujet que j'ai souvent présenté sur ce blog et que vous retrouverez au travers des différents articles que je propose.

Mon propos n'est pas d'interdire tous les plaisirs ! Nous pouvons continuer à manger du chocolat ou boire un verre d'alcool si cela nous fait du bien. Mais nous ne devons pas en attendre le vrai bonheur. La dopamine reste nécessaire, car sans le plaisir de manger par exemple, nous renoncerions à manger. Mais ne devenons pas addict à ce plaisir immédiat, au risque de le voir se retourner contre nous.

Ce qui est source de vrai bonheur ne peut pas nous faire souffrir. c'est un signe que nous devons repérer et écouter. Trop d'alcool ou de chocolat peut avoir des conséquences négatives immédiates, ou à plus long terme. la paix intérieure n'en aura jamais.

Il nous faut donc trouver le moyen de stimuler notre dopamine au travers d'activités saines et agréables qui auront un impact positif dans votre vie. Nous pouvons par exemple nous fixer des objectifs réalistes et atteignables sur le court-terme. L’atteinte de ces micro-objectifs produira de la dopamine (et donc du plaisir) et nous poussera d’autant plus à poursuivre nos efforts !!

Quand à la sérotonine, stimulons-là sans retenue !

 

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