Lilybulle.de.bonheur

Le bonheur, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie - Sénèque

Psst ! Votre corps a un truc à vous dire ...

votre corps parle

Quelque chose vous reste en travers de la gorge ? ou vous gonfle ? Vous en avez plein le dos ?

Les expressions populaires ont souvent plus de sens qu’il n’y parait.

Oui, notre corps nous parle !

Vous savez, j’en suis sure, à quelle point le corps est magique. Il est tout entier dédié à vous, à votre survie. Il se répare, il vous protège.

Lorsque vous touchez quelque chose qui pique, il envoie un signal à vos muscles, votre bras, votre main, pour que vous l’enleviez. Lorsque vous avez trop chaud, il déclenche une sudation qui a pour but de vous rafraichir. Lorsque vous êtes malade, il déclenche une fièvre qui a pour but d’ébouillanter (!) et éradiquer les microbes.

Lorsque vous êtes en situation de stress, il vous inonde d’adrénaline, ce qui provoque notamment accélération du rythme cardiaque, hausse de la pression artérielle, augmentation de l’acuité visuelle et cérébrale, dilatation des bronches… tout ce dont vous avez besoin pour vous défendre, vous battre ou vous enfuir !

A chaque message que vous envoyez, à chaque message qu’il reçoit, votre corps répond pour vous protéger.

Vos émotions, vos ressentis, les situations que vous avez vécues ou vivez encore sont autant de messages envoyés à votre corps.

Une étude de chercheurs finlandais, reprise par des chercheurs de l’Académie nationale des sciences aux États-Unis et relayée par The Verge a étudié les réactions physiologiques de 733 participants de différents horizons (Suédois, Finlandais ou Taïwanais…) aux émotions. Après le visionnage de séquences vidéo, mots et histoires associées à différentes émotions, il leur a été demandé de recenser les parties de leur corps dans lesquelles ils avaient la sensation d’un accroissement ou d’une diminution de leurs sensations corporelles. Rouge pour les parties "intenses", jaune pour l'augmentation d'une sensation et bleu s'il n'y avait rien. Quel que soit le physique ou l'origine culturelle, l'étude estime que ressentons les émotions de façon similaire. Lorsqu’on est heureux, une activité "intense" parcourt notre corps (sensations corporelles dans toutes les zones du corps, et tout particulièrement sur le visage et dans la poitrine). A l'inverse, la dépression diminue considérablement les sensations (sensation de baisse de l'activité sensorielle dans les bras et les jambes notamment).

carte des émotions

 

Prenons également un temps pour évoquer les travaux du très controversés Docteur Rike Geerd Hamer.

Cet ancien médecin prétendait avoir trouvé un nouveau mode d’appréhender le cancer. Les différents cancers seraient selon lui provoqués par des traumatismes psychologiques et pourraient être guéris par le simple fait de travailler sur ce traumatisme. Il ne s’agit pas pour moi de valider ou prôner ces idées (il a d’ailleurs radié de l’ordre des médecin). Si vous souffrez de pathologies graves, il est essentiel de rencontrer des spécialistes et de suivre les conseils ou traitement qu’ils vous donnent.

Cependant cette idée a fait son chemin et de nombreux praticiens affirment aujourd’hui qu’il existe un vrai lien entre la psyché et les douleurs ou problèmes de santé récurrents.

 

Ma formation en aromathérapie me conforte dans cette idée. Soigner le corps sans soigner la tête revient à proposer une thérapeutique incomplète. Nous ne devons pas ignorer les signaux de notre corps. Bien sûr, vous avez pu vous blesser incidemment, vous avez pu manger un aliment avarié ou attraper le rhume de la petite dernière, mais quid des douleurs récurrentes ? Celles que vous ne parvenez pas à soigner ? Celles qui ne peuvent pas être expliquées par la batterie d’examens prescrite par votre médecin ?

 

transformez votre vie

Les idées ébauchées par le Docteur RGH ont été développées notamment par Louise Hay dans son ouvrage : « transformez votre vie ». Dans la partie de cet ouvrage intitulée « j’écoute mon corps », elle évoque les liens entre les maux du corps et les maux de l’âme.

Des problèmes récurrents en lien avec l’appareil génital viendrait par exemple parler de votre féminité ou virilité, des difficultés à vous accepter en tant qu’homme ou femme, de difficultés liées à la sexualité. Les Problèmes de colon évoqueraient des difficultés à éliminer, se débarrasser de l’inutile, « des craintes qui entravent l’élimination des éléments du passé ».

Les problèmes d’estomacs parleraient de quelque chose que vous n’arrivez pas à digérer...

Dans son ouvrage, Louise Hay propose des phrases, comme des sortes de mantras, que vous pouvez vous répéter, encore et encore pour vous libérer de ces maux.

 

D’un point de vue différent encore, vous entendrez également parler du phénomène de psycho somatisation.

« Le terme psychosomatique (du grec ancien : psyché, l'esprit et soma, le corps) désigne les troubles physiques occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques, tout ce qui concerne les effets de l'esprit sur le corps humain.

Dans ce cadre, les traitements peuvent être des approches psychothérapeutiques ou médicamenteuses, voire une combinaison des deux. »

Contrairement à ce que l'on peut parfois croire, il ne s'agit pas nier la réalité des douleurs ou des affections. Elles sont bien là et oui ! on souffre réellement, même lorsque la psyché est à l'origine de ces troubles.

 

Pour ma part, je défends surtout l’idée nous devons écouter votre corps. Il nous parle. Il nous dit où nous avons mal. N’arrêtez pas de vous soigner selon les modalités qui sont les vôtres, mais qu’avons-nous à perdre à essayer d’écouter ? à chercher ce que cela nous évoque ?

 

Parce que voyez-vous, votre corps est têtu ! (Peut-être que vous aussi ? 😉)

Rappelez-vous, il est entièrement dédié à votre protection et à votre survie.

Imaginez qu’un de vos proches, auquel vous êtes très attaché, se mette en danger. Vous avez essayé de lui expliquer, de lui montrer, mais il ne veut pas vous écouter. Il se voile la face, lutte pour ne pas voir, a trop peur pour faire face au danger…peu importe, il ne veut pas vous écouter. Mais vous SAVEZ qu’il est en danger et vous ne POUVEZ pas le laisser faire. Qu’allez-vous faire ? insister ? trouver le moyen de le convaincre, de l’arrêter ?

C’est exactement ce que fait votre corps. Il vous envoie des signaux. Il tente de vous arrêter. Et plus vous allez résister, plus vous allez lutter, plus vous allez refuser d’entendre, plus il va parler fort.

Art Mella - Emotions : enquête et mode d'emploi, Tome 1

 

 

Ok ! je suis convaincu(e), mais comment on fait ça ??

 

Prenez le temps de l’introspection. Posez-vous dans un endroit calme, un endroit confortable, dans un lieu où vous vous sentez en sécurité. Votre lit ? sur le canapé avec un plaid et un thé ? un bon bain ? une plage ou une forêt ?

Et demandez lui simplement ! Parlez lui. Comme vous parleriez à un proche. Demandez lui de tout vous dire.

Oui, je sais ! ça parait compliqué, incongru... Mais verbaliser le fait que l'on accepte (enfin !) d'écouter ce que le corps a à dire est essentiel. Vous ne faites pas semblant, histoire de, mais en vrai vous n'avez pas vraiment envie... Vous faites une démarche engagée. Vous n'êtes pas obligé(e) de parler à haute voix ;), mais vous pouvez si vous le souhaitez...

Soyez bienveillant avec lui. A sa place, vous vous sentiriez mieux pour parler avec quelqu'un de doux et attentif, ou à quelqu'un qui vous fait des reproches et vous agresse ? 

Ben oui! parce que lui, finalement, c'est vous ! ;) 

 

Vous pouvez prendre également le temps de noter tout ce que vous évoquent vos observations. Il faut souvent du temps pour comprendre ce que notre corps nous dit. En notant régulièrement tous les moments où vous vous sentez mieux ou moins bien, vous arriverez progressivement à en retirer une cartographie de vos douleurs. Et vous réussirez de mieux en mieux à écouter et comprendre ce que vous dit votre corps.

 

Et en cas de crise aigüe ?

 

En cas de « crise » (crise d’angoisse, douleur importante…), ce n'est pas le bon moment pour réfléchir en profondeur. Parce que vous n'êtes pas en état de réfléchir au pourquoi du comment. Vous pourrez faire ce travail plus tard. Une fois la crise passée.

 

Cependant, ne luttez surtout pas contre la crise, accueillez au contraire ce qui se passe. Ne fermez pas la porte. Et écoutez. Regardez dans le détail ce qui se passe. Comment ça se passe. 

Est-ce que c'est chaud, ou froid ? ça picote, ça tape, ça pince ? Est ce que ça se déplace ?

Les sensations sont désagréables, elles peuvent faire peur, mais ne lâchez pas ! Essayez d'observer et d'accompagner cela jusqu'au bout...

Pourquoi ? Pour observer et comprendre, mais aussi parce que vous allez voir qu'en ayant cette attitude, la crise peut s'arrêter...

 

Souvenons nous ! en cas de stress, le corps envoie l'adrénaline... 

 

De quoi fuir et vous protéger en cas de danger. Lorsque vous avez vécu un gros stress ou une situation effrayante, vous avez laissé des empreintes de cet évènement en vous.

 

Et lorsque vous vous retrouvez de nouveau en face de quelque chose ou de quelqu'un qui vous rappelle cette situation, vous réactivez ce traumatisme, généralement de manière inconsciente. Le cerveau réagit donc une nouvelle fois pour vous protéger, de la même manière que la première fois. Sauf que cette fois, le danger n'est pas physiquement là. Et que les effets secondaires de l'adrénaline ne sont pas très agréables... Notre corps n'est pas fait pour fonctionner en surrégime.

 

Les crises d'angoisse peuvent être le symptôme de pathologies qu'il ne faut pas ignorer, et il est souvent important de se faire aider par des professionnels, pour comprendre d'où elles proviennent. Mais en attendant, au quotidien, vous pouvez essayer de les décrypter et de les faire redescendre.

 

Par cette observation, vous pourrez, au fil du temps, repérer ce qui les déclenche : les lieux, les personnes, les situations, les objets, les odeurs ou les bruits qui mettent votre cerveau en mode 'panique'.

 

Si vous fuyez, luttez, vous conforterez votre cerveau dans l'idée qu'il y a un réel danger, et vous autoalimenterez votre crise d'angoisse. 

J'ai moi-même été sujette (et le suis encore parfois) aux crises d'angoisse, malaise vagaux et autres signes d'anxiété. Lorsque cela m'arrivait dans les transport en commun par exemple, c'était un enfer. Cette sensation familière de nausée, de tête qui tourne, de jambes qui tremblent. et les questions qui l'accompagnent. Qu'est ce qui va se passer si je tombe dans les pommes ? si je vomis ? je ne peux pas sortir pour m'aérer, au secours !!!

Et bien, il me suffisait d'avoir un anxiolytique dans mon sac pour que les crises repartent comme elles venaient. Parce que je SAVAIS qu'en cas de besoin, j'avais une solution ! Je ne le prenais pas, mais le simple fait de savoir qu'il était là en cas de problème suffisait à suffisamment rassurer mon esprit pour que la crise s'éloigne d'elle-même.

 

Le fait de prendre le temps d'observer la crise et de l'accompagner à un effet assez similaire. Il calme le cerveau. Parce que si vous avez le temps d'observer, d'accompagner, c'est que vous êtes dans l'ici et maintenant, pas dans la projection d'un futur apocalyptique ou dans la réactivation d'un passé douloureux. Vous envoyez à votre cerveau un message apaisant, qui n'a rien à voir avec la panique totale que peut déclencher une crise d'angoisse et qui l'autoalimente.

 

Il faut du temps pour apprivoiser cette technique. Il faut avoir une grande confiance. Parce que ça fait peur de se dire qu'on va juste rester spectateur de notre malaise, sans essayer de l'endiguer de toutes nos forces, sans le fuir...

 

 

Le simple fait d’être entendu, de tenir compte des instants où il se sent mal fait parfois que le corps finit par se taire. ça vaut le coup d'essayer, non ?

 

 

 

Pour en savoir plus ...

Le livre de Louise Hay - transformez votre vie

les très jolis ouvrages de Art-Mella - Emotions : enquête et mode d'emploi

le livre de Michel Odoul - dis-moi où tu as mal et je te dirai pourquoi

Page d’estelle Daves – symbolique du corps

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Difficile d'analyser ça la nuit à part que c'est quand je suis totalement allongée et aussi perte de force dans les bras.
Répondre
C
Bonjour comment dois je réagir à .....j'ai les mains et les bras qui s'engourdissent plusieurs fois par nuit et cela m'empêche de faire des nuits sereines ça me réveille au moins 5 fois je suis très fatiguée et ras aux examens ! Enfin juste à gauche alors que c'est le côté droit qui me pose le plus de problème ....????
Répondre