Lilybulle.de.bonheur

Le bonheur, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie - Sénèque

RenCONtrE avec Lucie Paimblanc...

Lucie Paimblanc est blogueuse & journaliste.
Sur ses blogs - www.jedeviensecolo.fr et www.jeveuxtoutgouter.com  elle fait la part belle aux desserts et aux végétaux depuis 2013. Passionnée de gastronomie et d'écologie, sa cuisine est locavore, anti-gaspi et saisonnière. Lucie partage sur ses blogs quelques recettes, des bonnes adresses et des personnalités inspirantes pour mieux consommer, ainsi qu'un mode d'emploi pour nous guider vers un nouveau mode de vie écologique et durable. Elle démarre en juin un premier atelier « pour une vie éco-responsable ».
 
Avec beaucoup de simplicité, Lucie a accepté de nous parler d'elle, de ses projets, de son bonheur...
Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ?
J’ai 28 ans et j’ai grandi avec mon frère, chez nos parents, en Seine-et-Marne. J’habite depuis 2011 à Toulouse, une ville que j’ai adoptée dès ma première visite. Au lycée, je me suis passionnée pour la Chine, puis la gastronomie, et enfin plus récemment pour l’écologie. J’ai réussi à faire le métier qui me faisait rêver dès le collège : journaliste. Aujourd’hui, je suis donc journaliste, vidéaste, photographe et blogueuse professionnelle. J’ai ouvert mon blog culinaire  Je veux tout goûter en 2013 ; trois ans plus tard, j’ai créé jedeviensecolo.fr pour partager mon parcours vers une vie zéro déchet. Mon but est à chaque fois de simplifier les efforts de chacun pour vivre plus sainement, plus sobrement et au plus près de la nature. 
 
- Vous considérez-vous comme une femme heureuse ? Quels sont vos secrets bonheur ?
Je me rends compte que face à la question, la réponse n’est pas facile à faire émerger ! Je « pense » être heureuse car j’ai réussi à devenir journaliste, le métier qui m’attirait, me fascinait, depuis l’adolescence. J’ai aussi appris à m’écouter pour faire des choix, comme savoir quitter mon ancien emploi quand j’ai senti que je n’étais plus à ma place. Aujourd’hui, je construis mon métier, mon emploi, selon ce que j’aime faire, mes compétences et les valeurs que je veux apporter dans ma pratique professionnelle. En parallèle, j’ai une vie affective équilibrée, de très bonnes amies (une valeur que je chérie !) et de bonnes relations avec ma famille. Je vois trois ombres au tableau, et je travaille justement sur celles-ci pour être mieux avec moi-même et me sentir par conséquent pleinement heureuse. En mettant tous ces constats dans la balance, je dirais que je suis une femme plutôt heureuse qui travaille à améliorer cet état pour devenir vraiment heureuse.
 
Mes secrets du bonheur… Je pense qu’il faut avant tout être bien dans ses baskets, s’aimer et se comprendre. C’est un travail de longue haleine - pour la plupart des gens. Savoir s’écouter et suivre son coeur donnent les fondements du bonheur personnel car face à un choix, si on sait s’écouter, on optera toujours le bon. Ce n’est d’ailleurs pas une manière égoïste de réfléchir car notre coeur prend en compte tous les aspects de notre vie, y compris nos relations aux êtres chers qui nous entourent.
Le bonheur est la résultante pour chaque individu d’un bon équilibre de vie, en harmonie avec ses propres valeurs, au sein d’un groupe de personnes (plusieurs cercles : famille, amis, société).
 
- De manière plus générale, quels sont pour vous les ingrédients du bonheur ?
Une bonne écoute de soi-même à défaut de confiance en soi.
Prendre du temps pour soi, le plus possible en allant dans la nature, un environnement calme, ressourçant et apaisant.
Une alimentation gourmande, équilibrée et saine.
De bons amis et une vie de famille non conflictuelle.
 
- Avez-vous un souvenir de grand bonheur à partager ?
Les 5 mois que j’ai passés en Chine, mon pays de coeur (en 2009).
Plus récemment, ma rencontre rencontre avec Julie Andrieu, une personne dont j’admire le parcours et qui m’inspire beaucoup depuis plusieurs années.
 
 
- Pensez-vous que la nourriture puisse être vecteur de bonheur ?
 
Bien sûr ! Manger des choses supposées bonnes qui sont en fait fades, mauvaises, manger des aliments "mal produits" ne me rend pas heureuse, pire, cela m’attriste lourdement. Un bon repas est un moment de bonheur partagé et appelle à plus d’échanges entre les convives. La nourriture a toujours été rassembleuse, la bonne nourriture a fortiori. 
 
 
 
 
 
 
 
- L'écologie est également un de vos sujets d'expression: comment avez vous cheminé dans cette direction ?
 
J’ai toujours eu besoin d’aller dans la nature pour calmer mes angoisses, mon mal-être récurent. Je me sentais écolo mais j’ai eu l’impression de ne pas du tout l’être lorsqu’en 2016 j’ai découvert le mouvement zéro déchet. Les images chocs, les données alarmantes, et le champ des possibles pour faire changer les choses m’ont chamboulée. J’ai eu ce qu’on appelle un déclic et je n’avais pas d’autre choix que d’opérer des changements.
 
- Ce mode de vie est-il source de bonheur pour vous ?
 
Oui, bien sûr ! Il est source de bonheur car je suis pleinement mes valeurs, mes convictions et je sais que mes nouveaux agissements sont bien meilleurs pour la planète que si je ne les avais pas. Pour moi, pour ma vision des choses, l’amélioration de la condition de la planète et des êtres qui la peuplent (et qui subissent la présence de l’homme) est plus importante que le confort que nous apporte à chacun la société consumériste actuelle.
 
Ces dernières décennies, la publicité et les gouvernements ont axé leur communication sur un élément :
créer, dépenser de l’argent et posséder des objets nouveaux, surtout quand ils sont neufs, nous rendent plus heureux.
 
Produire est devenu synonyme de progrès tandis qu’acheter est devenu une source de bonheur. On a déséquilibré le rapport de l’homme aux resources naturelles qui ne sont pas inépuisables, on le lui a fait oublier cette notion en l’occultant de son champ de vision de consommateur. 
Ce combat pour remettre les choses en ordre sera encore très long mais il me transcende, je ne me vois pas avancer dans la vie sans le porter. Et forcément, défendre ces valeurs de développement durable ne peut que me rendre heureuse car tout combat porte ses fruits, à petite ou grande échelle.
 
 
 
 
 
 
 
- Avez-vous des coups de cœur bonheur à partager ?
 
Le yoga. Parce qu’il m’aide depuis trois ans à vivre avec moi-même.
Le sport en général qui fait sécréter de la sérotonine, l’hormone du bonheur, en plus de nous assurer un corps en meilleure forme pendant plus longtemps. 
Le vélo et la marche pour se déplacer en ville sont des moyens tous simples d’être heureux. A vélo, on sent l’air, les rayons du soleil, la chaleur dans ses muscles, on peut regarder au loin et laisser ses pensées s’évader dans un sentiment de liberté.
La lecture qui sort du quotidien, qui fait travailler la créativité.
Les escapades dans la nature, sans téléphone.
Marie Forleo qui est un véritable mentor pour être heureux au travail (chaîne Youtube).
Le jardinage sur mon balcon est un grand grand bonheur tout récent que j’ai.
Faire de ses dix doigts est aussi une source de bonheur. On se reconnecte à la réalité et on développe le sentiment la fierté pour nos capacités.
 
 
 
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