PouR une aNNée pleine de SenS !

Il y a de nombreuses manières d’aborder chaque situation.
Nous pouvons la vivre, la subir, la regarder passer, nous débattre contre elle, la fuir, ou encore la maudire....
Nous pouvons aussi l’observer, l’accepter, la transcender...

Mais nous ne pouvons pas la changer. Nous ne pouvons rien contre les situations extérieures, qui ne dépendent pas de nous.
Par contre, ce que nous pouvons changer, c’est notre état d’esprit.

Nous pouvons décider d’arrêter la peur, la colère, la jalousie ou la haine. Cela ne tient qu’à nous.
Si, si ! Je vous promets que c’est possible.

En observant ce qui se passe à l’intérieur de nous. Le fait de fuir nos émotions ne nous aidera pas, même si cela nous semble beaucoup plus simple et sécurisant. Le fait de rendre les autres responsables de ces émotions ne nous aidera pas non plus, même si cela peut sembler nous soulager. C’est plus facile de s’attaquer à cet « autre » qui nous fait du mal, que de se pencher sur ce que nous vivons à l’intérieur de nous.

Selon la philosophie bouddhiste, cet autre qui nous blesse n’existe pas en tant que tel. Il n’existe que tel que nous le projetons.
Lorsque votre enfant crie ou tape, que vous dites-vous ? « Il est en colère, il est fatigué... ». Vous vous interrogez sur la façon dont vous pouvez l’aider. Vous le reprenez, pour l’arrêter, pour lui apprendre et le contenir, mais vous ne le détestez pas. Vous ne pensez pas qu’il le fait exprès. Vous ne vous dites pas que vous devez vous venger. Vous l’aimez.
Lorsqu’un parent proche s’enferme et devient agressif, vous avez de la peine pour lui, de la compassion.

Cet « autre » qui vous agresse est aussi le fils de quelqu’un. Quelqu’un qui s’inquiète pour lui et se demande comment l’aider. Quelqu’un qui le regarde avec compassion. Quelqu’un qui l’aime.
Alors qui est-il ?
Un être que l’on aime et qui souffre, ou une personne détestable, qui mérite d’être punie, voire de mourir...
Pour celui qui l’aime, il est une personne différente que celle que vous voyez.

Vous-même êtes une personne différente selon la façon dont les autres vous voient. Si votre collègue est fatiguée, elle va trouver votre manie de chantonner détestable, ne le supportera pas. Si votre voisine est sereine, elle va trouver votre bonne humeur communicative et chantonnera peut-être même avec vous. Pourtant, vous avez exactement la même attitude en présence de l’une et de l’autre.

Ainsi, il est possible, en changeant son état d’esprit, de projeter un « extérieur » agréable et positif, motivant ou stimulant, au lieu d’un temps maussade, de collègues arrogants, ou d’une vie infernale.

Comment fait-on cela ? En choisissant de changer. En observant le mal que nous nous faisons lorsque nous nous enfermons dans la plainte ou la haine. En comprenant que la souffrance que nous générons ainsi nous contraint à porter un œil noir sur chaque moment de notre vie.
 

La vie nous apportera son lot de problèmes, de situations compliquées, nous ne pouvons pas y échapper. Nous aurons envie de pleurer, de crier, de nous venger. Mais nous pouvons, passé ce moment, décider de reprendre le dessus.
C’est la vie. Elle est comme cela. Chacun de nous est confronté à son lot de difficultés, et aucune n’est plus injuste qu’une autre. Chacun vit les choses comme il est, dans l’état d’esprit qui est le sien.

Apprendre de ses ruptures, reconstruire de façon bien plus solide sur les ruines, vouloir aider ceux qui souffrent, pardonner pour continuer à vivre et à s’ouvrir à ce qui peut nous arriver de meilleur...

C’est ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année. De vous ouvrir au meilleur pour l’accueillir à bras ouverts.
Car il est là, le meilleur. Il n’attend que vous.

La vie a le sens qu’on lui donne, et c’est une merveilleuse nouvelle. Vous pouvez arrêter de la subir pour la rendre pleine de promesses.

Alors belle année 2018 à vous tous !